La Photo dé Boîte Nathalie GARRIGOU Photographe plasticienne en Provence verte


Nathalie GARRIGOU
La Photo dé Boîte
Photographe plasticienne

«La Photo dé Boîte»
réunit dans son titre 2 mots :
Photo et boîte.
J’ai pendant ma formation à l’école d’art d’Aix fait de multiples rencontres avec de nombreux médiums, J’ai aussi appris à (ré)utiliser les objets, les matières existants.
J’ai interrogé au départ l’objet Livre, sa place dans une société où la pensée multidimensionnelle a pris le pas sur la pensée linéaire. Interroger sa structure, son anatomie, derrière tout ça, la question de la lecture, après la série de livres aux pages ajourées, vides, fenêtres ouvrant sur d’autres fenêtres, j’en suis arrivée à la notion de cadrage.
Par un travail photographique, j’ai ouvert le paysage qui va être lu tel un texte.
En suivant ses ponctuations urbaines ou végétales, en tournant ses pages, traversant ses lignes, virgules ou passages cloutés. Un peu tel un sculpteur qui définit un espace, espace à parcourir dans lequel le spectateur prendra l’initiative qu’il souhaite dans une perspective de reconquête de l’acte de contemplation. Chacun se recréera sa rue, son parcours, pas-cours, pas-long, pages qu’il reli(e)ra par ses pas. Déplacer les choses par le moyen qu’ont choisi les Oulipiens : Le jeu.
Comme ils ont pris le langage comme matériel, voilà le livre et l’image pris pour jouer…
En tant qu’artiste, photographe, je réalise des séries de photographies, de lieux emblématiques, en lien avec le patrimoine local. Avec des prises de vues différentes, décalées.
Attirée par les Correspondances,
Laissent souvent sortir de multiples paroles et images
J’aime y passer à travers une forêt de symboles
Qui observent avec des regards détournés
Les lignes, les voûtes et les arbres se répondent »

« J’aime la juxtaposition de ces couches d’images à multiples échos
En photo nous parlons de surimpression.
Pourquoi ne pas réinventer ensemble un mouvement :
Le surimpressionnisme… »

